Les années 70 marquent la naissance de l’écologie. Elle devient une science interdisciplinaire qui fait le lien entre les sciences biologiques, physiques et sociales. L’écologie devient donc l’étude systémique de l’environnement, elle se donne pour objet d’analyser les interactions qui s’établissent entre tous les éléments d’un écosystème.
En 1987, né le développement soutenable dans un rapport intitulé « Notre avenir à tous » présenté par Gro Harlem BRUNDTLAND, alors Premier Ministre Norvégien et Présidente de la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement des Nations Unies. Ce rapport est très axé sur la préservation de l’environnement et la consommation prudente des ressources naturelles. Il repose sur la nécessaire conciliation entre développement et environnement.
Il existe un débat sur la traduction du concept « sustainable development » qui a été traduit en français par « développement durable ».
Utiliser le terme « durable » conduit à s’interroger sur ce qui doit durer, renvoyer à la durée d’un phénomène auquel il s’applique, comme si le problème se résumait à vouloir faire durer le développement.
Le développement « soutenable », fait référence, lui, à ce que notre environnement peut supporter sur le long terme (au sens des ressources naturelles disponibles dans lesquelles nous puisons, et des déchets que nous demandons à la planète d’absorber). C’est aussi une traduction plus littérale du terme anglophone.
La notion de soutenabilité permet de mettre l’accent sur d’autres questions relatives à la répartition des richesses (de tous types) entre les générations et à l’intérieur de chacune des générations.
La définition du développement soutenable la plus pertinente est une de celles qui figurent dans ce fameux rapport BRUNDTLAND : « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
En conclusion pour assurer un développement soutenable, sur tout projet, il faut arriver à trouver le juste équilibre entre l’Architecture, les performances thermiques et les matériaux écologiques avec comme limite l’enveloppe financière qui est un autre vecteur de soutenabilité.
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