Autonomie Energétique

L’autonomie énergétique n’est plus un enjeu majeur de nos jours. En effet, les technologies ont des décennies de développements, elles sont donc de plus en plus fiables avec des durées de vies de plus en plus conséquentes.

Dans ce sujet, il vous est présenté un petit florilège de ce qui se fait en matière de production et de stockage des énergies vertes. J’attire cependant votre attention sur le fait que la fabrication de ces éléments n’est pas très écologique…

La société TESLA, connue pour ses véhicules électriques, fabrique des couvertures en tuiles ou en ardoises qui sont de bonnes factures, mais qui offrent surtout la possibilité de  transformer l’énergie solaire en électricité. Cette société n’est pas la seule à faire cela, mais elle propose un plus par rapport à ces concurrents.

Capter l’énergie du soleil et la transformer en électricité ne suffit pas pour s’assurer une autonomie énergétique. Associée à une batterie POWER WALL, de cette même société TESLA, l’énergie accumulée durant la journée est stockée et disponible à tout moment rendant l’habitation indépendante en électricité. Les inconvénients de ces couvertures sont : un coût qui est au moins 5 fois supérieur à celui de nos couvertures tuiles traditionnelles, et le travail avec une société Américaine, donc exit la filière courte qui évite les énergies grises.

Des sociétés françaises (comme le Rennaise KEMIWATT) développent des batteries d’accumulation d’énergies à électrolytes circulants organiques, non toxiques et non corrosifs (écologique mais volumineux).

A saluer, également, la démarche My Power d’ENGIE avec la batterie Allemande SONNEN qui fonctionne sans métaux lourds toxiques (taille d’un réfrigérateur).

En couverture , il est également possible de poser des panneaux solaires hybrides WAVE de la société DUAL SUN. Ces panneaux permettent de produire et de l’électricité et de l’eau chaude.  Sachant que les cellules photovoltaïques chauffent énormément, et qu’elles ont besoin d’être refroidies pour garder leurs performances, le panneau est donc refroidi par une circulation d’eau glycolée qui sert d’échangeur thermique et permet d’assurer la production d’eau chaude sanitaire. L’idée est simple mais d’une redoutable efficacité puisque le rendement du panneau passe (selon le fabricant) de 20% à 80%. L’avantage de cette solution technique est qu’on travaille avec une société française.

Pour ne pas être dépendant uniquement du soleil développer l’éolien serait également intéressant, ou, si un cours d’eau se trouve à proximité avoir une solution hydrolienne.

Petit adage pour clore ce sujet sur l’autonomie énergétique : « la meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas. »

Pour aller plus loin :

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