Recherches, réalisations bioclimatiques et/ou passives de l’Atelier.
BRIE (16) – 2009
Cette habitation a été dessinée pour un passionné d’architecture bioclimatique. Le cahier des charges était d’avoir un habitat sain et peu énergivore. Le plan s’est quasi imposé de lui même, au vu de l’orientation, de la pente du terrain et de la végétation à maintenir en place. La réflexion s’est naturellement portée en coupe, sur la forme de la couverture végétalisée afin de profiter de beaux volumes sans qu’ils soient imposants et donc difficiles à chauffer.
ERAVILLE (16) – 2010
Ce projet fût la première maison certifiée Passivhaus du Poitou-Charentes. L’orientation est plein Sud afin d’optimiser les apports solaire. Le balcon et l’avancée de toit côté Sud servent de brise-soleil pour le confort d’été. L’enveloppe est réalisée en béton cellulaire avec isolation par l’extérieur enduite ou pour la façade Sud couverte d’un bardage bois en harmonie avec les lames du balcon. Les eaux pluviales sont récupérées dans une cuve et la production d’eau chaude solaire permet de chauffer en partie l’eau de la piscine.
MONTBRON (16) -2011
Ce projet a été initié dans le cadre des 1000 premiers logements bois en région Poitou-Charentes, et est labellisé THPE. Le jeu a été de placer ces maisons sur le terrain pour éviter qu’elles portent des ombres les unes sur les autres en période hivernale.Les unités bâties sont composées de 3 blocs : l’espace central, couvert en tuiles, correspond aux pièces de vies ; le bloc nuit est accolé et décalé côté Sud ; le garage est adossé au Nord. Chaque logement possède une terrasse bois couverte d’une pergola côté Sud. La production d’eau chaude est assurée par des panneaux solaire, le chauffage par une PAC air/eau avec plancher chauffant.
LA COURONNE (16) – 2012
Cette habitation a été conçue pour une famille convaincue par le Passivhaus. La recherche de compacité pour cette habitation ne se limite pas à des raisons strictement thermiques mais également financières. La gageure a donc été de concevoir compact, tout en proposant des volumes intérieurs spacieux (séjour en double hauteur) ainsi qu’un aspect extérieur, qui ne soit pas « plan », mais possédant des décrochés et des contrastes par l’emploi de matériaux différents, et ce simplement par l’adjonction d’un balcon offrant masque solaire et car-port.
SAINT AMANT (16) – 2013
Le terrain possédant une forte déclivité, cette maison passive devait être semi-enterrée afin d’éviter des talus trop imposants. Le principe constructif étant des murs en bois massif, il a fallu trouver un mur de soutènement retenant les terres et protégeant le bois. Les pièces de vie sont orientées au Sud avec de grandes baies surmontées de brises soleils pour gérer les apports solaires passifs, les pièces d’eaux sont, elles, au Nord et possèdent de petites baies, ce qui permet de déphaser la maison en été.
LA COURONNE (16) – 2014
La réflexion, sur ce projet de 18 logements, a été orientée sur une architecture bioclimatique avec des logements orientés Nord/Sud. Les baies au Sud possèdent une casquette par le biais d’un balcon ou d’un débord de toit. Le terrain étant argileux, le rez-de-chaussée est réalisé en maçonnerie, l’étage en ossature bois. La production de chauffage et d’eau chaude sanitaire est assurée par une chaufferie bois. Le stationnement est limité au Nord de la parcelle, l’accès aux logements se fait par des venelles piétonnes.
NIEUIL SUR MER (17) – 2015
Premier projet passif hors Charente, cette villa s’appuie sur les savoirs acquis lors des précédents projets. Contrainte supplémentaire, un poêle à bois a été mis en oeuvre dans le séjour. L’étanchéité à l’air a donc été particulièrement surveillée autour de cet élément souhaité par le client.
GARAT (16) – 2016
Conçu pour que les logements puissent s’adapter aux évolutions des situations familiales, une réflexion a été portée sur les modes de cohabitation afin d’y intégrer des lieux de vie et des équipements partagés. Les unités d’habitations de cet éco-hameau sont toutes pensées selon les principes de l’architecture bioclimatique avec les mêmes principes constructifs. Les habitations, afin de travailler avec le terrain, sont orientées Sud-Ouest et sont partiellement enterrées ce qui permet d’avoir une empreinte visuelle atténuée depuis la route, effet augmenté par les toitures végétalisées et la végétation plantée (projet non réalisé).
SAINT JUNIEN (87) – 2018
Ce petit collectif de 4 logements a été certifié Passihaus. Il a été bâti suivant la technique des murs à coffrage isolants. La coursive et les balcons sont donc des constructions indépendantes afin d’assurer la continuité de l’enveloppe thermique. Les pièces de vies sont toutes placées au Sud, quand les pièces d’eaux et les circulations sont elles au Nord.
SEPVRET (79) – 2018
Ce projet communal s’inscrivait dans une dynamique globale. Après avoir réalisé un éco-lotissement dans le centre bourg, avec des parcelles possédant d’excellentes orientations, un système d’assainissement filtro-planté, des circulations et des espaces verts raisonnés, la commune a souhaité construire ces maisons jumelles, certifiées Passihaus, dans ce lotissement.
NERSAC (16) – 2019
Concours pour un projet de logements expérimentaux (non retenu). Ce projet s’articulait autour des thèmes suivants : autonomie du bâti (production d’eau chaude solaire thermique et récupération d’eau de pluies) limitation technologique (serre bioclimatique couplée à des radiateurs électriques intelligents et VMC simple flux associée à des menuiseries pariéto-dynamiques) et matériaux biosourcés (murs manteaux en bois, isolations laine de bois ou textiles recyclés et bardages en douglas).
SAINTE SOULINE (16) – 2019
Ce projet communal visait à créer des logements selon le label passif BaSE (Bâtiment Sobre en Energie). Ces habitations s’appuient sur des techniques constructives traditionnelles tout en ayant une architecture bioclimatique et les techniques du Passivhaus (fortes isolations, étanchéité à l’air accrue, VMC double flux et production d’eau chaude sanitaire solaire).
ANGOULEME (16) – 2024
Résidence multi-services pour étudiants à ANGOULEME s’appuyant sur le label passif BaSE. La résidence se compose de 14 logements (dont 3 accessibles aux PMR) et de locaux communs résidentiels (laverie, salle commune, locaux vélos et poubelles). Le bâtiment à Rez-de-Chaussée possède un toit végétalisé et un bardage à claire voie en douglas, quand le bâtiment principal est lui entièrement couvert de panneaux photovoltaïques (permettant à cette construction passive d’être également à énergie positive). Le mur de clôture existant a été conservé au maximum et est complété par des portails de type moucharabieh. Le même motif se retrouve sur les gardes corps.
A suivre…
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